La fille de la véranda (Etienne Roda Gil, Julien Clerc)

 Vous trouverez sans peine une vidéo de « La fille de la véranda », mais je n'ai pas trouvé de version concert, dommage, c'est une chanson que Julien Clerc, de mémoire, a avoué une fois ne jamais chanter en rappel de concert, trop exigeante pour la voix (elle monte très haut) et la justesse... d'où l'absence d'une version concert, peut-être ? Elle est devenue rare, alors qu'elle garde une nostalgie profonde...
Et si jamais je vous disais,

Ce qui fait tous mes regrets,
Le désespoir de mes nuits,
Et le vide de ma vie,
De ma pauvre vie           
               Refrain
             La fille de la véranda,
             Que je n'ai vue qu'une fois. (bis)
Comment peut-on être amoureux,
D'une ombre blanche aux yeux bleus ?
Je donnerais le paradis

Pour ne pas trouver l'oubli,
Dans ma pauvre vie...
                          Refrain
Ce soir là, il faisait frais
J'étais peu couvert il est vrai
Je crois bien que je rêvais,
Un rêve que jamais je ne caresserai
* Et j'abandonne les lévriers
A leur démarche lassée, compassée,
Et aux fureurs d'un vent mauvais,
J'abandonne tous mes regrets,
Tous mes beaux regrets...
                          Refrain

Les paroles sont d'Etienne Roda-Gil : Julien Clerc ne s'est jamais caché, il écrit les musiques et il cherche des paroliers. Etienne Roda-Gil (1941-2004) occupe une place à part dans son œuvre, dès les premiers albums et sur toute la fin de sa vie (discographie). Parolier, c'est être poète sans reconnaissance, peu publié, cité de-ci de là par un animateur radio plus généreux, dans l'ombre magnifique du grand chanteur : anarchiste, fils  de combattants républicains espagnols, des textes magnifiques...