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lundi 19 août 2013

Pour relancer l'idée de convention SF internationale...

 Force est de reconnaître que la question d'organiser une convention... disons étendue à plusieurs nations se pose à nouveau. Elle avait fait grand bruit, au moment de la convention européenne organisée en Ukraine... 
 En fait, cette idée a été imaginée par Florence Dolisi (biblio), qui, enthousiasmée par une convention mondiale à laquelle elle avait participé, au Québec, (je crois), en Amérique dans tous les cas, avait tenté d'initier le mouvement, en France, notamment en créant une page FB qui avait tourné court, faute de réunir des soutiens.
 La discussion de ce printemps, sur la liste SFF, s'était créée en parallèle de la convention européenne qui se tenait en Ukraine... Plusieurs amis canadiens nous avaient prodigué soutien et conseils. Néanmoins, la discussion avait tourné en rond. Pour sortir de l'impasse, j'avais proposé de mutualiser les envies des uns et des autres dans une sorte de pétition ouverte sur mon blog : pour une worldcon française... qui a recueilli trente-
trois signatures en deux semaines, et une protestation d'une personne m'accusant de « récupérer » l'idée :-) Déjà des râleurs et des aigris avant la lettre, m'étais-je dit. Ensuite, le trou, l'obscurité, la traversée de l'hiver... Et c'est un fait que je n'ai reçu aucun soutien depuis le 21 avril, c'est-à-dire quatre mois. Qu'en penser ? La surprise vient du fait que j'ai été contactée dimanche 18 août par un des organisateurs finlandais : Eemeli Aro... que l'idée intéresse vivement. 
 Ce printemps, la page Facebook, un temps réanimée, avec de nouveaux administrateurs, a connu une poussée de fièvre. Ailleurs, un forum a été créé, mais, dès lors, que le principe d'une convention internationale a été acté, la discussion s'est noyée, faute de possibilité de s'engager ferme par aucun des participants (sans oublier le raton laveur des réseaux qui trolle la moindre discussion au prétexte que la discussion le fatigue...). Résumé : il faut une ville, avec une salle pour congressistes, des transports, des hôtels et une période où ladite ville n'est pas surchargée par les touristes. Patrick Moreau a réalisé une étude intéressante sur le sujet. Au-delà, la discussion tourne court, car il semble clair qu'on ne peut pas trop séparer la ville organisatrice de l'équipe d'organisation.
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 A Semoy, l'an dernier, c'est bien des orléanais qui étaient en mesure d'organiser, et d'ailleurs une association parisienne qui s'était associée a brillé par son manque... d'ardeur : si ville choisie, il y aura, il faut dire haut et clair qu'elle sera l'œuvre d'une équipe avec une implantation locale, capable de centraliser les différentes participations. Organiser un bar, nécessite une bonne connaissance du terrain et des petites mains, organiser un débat n'oblige pas du tout à être né là... Séparons l'intendance et l'animation.
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 Au vu de certaines réactions, la peur de se planter économiquement n'est pas la moindre des craintes. Elle est légitime... Mais clairement, ce sont les participants qui font la convention. Il n'est demandé à personne d'avancer quelque argent, autre que de quoi faire tourner une association : courrier, timbre, téléphone, rencontres, tout ce qui permet de discuter, d'échanger, inviter, chercher un lieu d'accueil...
 Personne n'a les moyens d'organiser une convention, au sens d'une convention, mettons (et avec le plus grand respect) de pharmaciens ou de chiropracteurs, en réservant quinze hôtels et en leur demandant de bloquer deux ans à l'avance mille neuf cent soixante chambres, parce que ça, on peut pas ! Et d'ailleurs, on n'a jamais pu. Nous, ce qu'on sait faire, c'est trouver des acteurs locaux, des mairies, des régions, organiser un hébergement low-coast, inviter des gens, organiser des débats...
 Le domaine franco-francophone ayant tendance à tourner en rond, il a également besoin d'échanger, et c'est vrai que ça ferait du bien de causer avec des anglo-saxons, des canadiens, des allemands, des italiens, des ukrainiens et des finlandais et avec toutes les langues où se pratique la science-fiction, parce que, même en ne parlant pas la même langue, on a terriblement envie d'échanger, de comparer, d'émettre des idées...
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 Alors, une discussion devrait se tenir à la convention de SF d'Aubenas et j'espère que nous pourrons avancer sur le sujet. En ce qui me concerne, et ayant été organisateur, je vois que la convention mondiale est une marche très haute et qui en fait reculer plus d'un. Donc, si je conjugue le désir d'une manifestation internationale, avec une diversité langagière étendue : et si nous nous lancions dans une convention distincte de la convention francophone et pour tout dire : européenne ?

1 commentaire:

Angua a dit…

Voilà un article qui remotive sur le sujet ! reste à s'engager, trouver les bonnes volontés et l'énergie... finalement, la vraie complexité est là.