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jeudi 18 juin 2015

Solar Impulse 2 dans l'expectative

  Je n'aimerais pas me trouver à la place des membres de Solar Impulse 2 depuis deux semaines bloqués au pied de leur Everest : la traversée du Pacifique et la nécessité d'effectuer un vol de cinq jours, défi titanesque ! pour la délicate libellule solaire, pour le pilote et pour le projet tout entier.
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Après avoir tenté de rallier Hawaï, et décollé de Nankin dans la nuit du 30 au 31 mai, l'effrondrement de la fenêtre météo a contraint André Borschberg et l'équipe de Solar Impulse 2 à atterrir à Nagoya, au Japon en urgence. (en fait, c'était déjà un exploit car ce fut l'étape la plus longue, et la première nuit en vol de SI_2)
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 Vu la taille de l'avion solaire, il n'existe aucun hangar au monde pour accueillir cet avion qui prend trop bien le vent. Pour l'arrimer au sol, l'équipe présente à Nagoya a dû le maintenir à la main, toute une nuit, le temps que l'équipe avec la tente arrive de Nankin en urgence et permette de mettre à l'abri le Solar Impulse 2. Les dégâts qu'a occasionnés le mauvais temps durant la nuit d'attente ont désormais été réparés... et l'équipe attend. André Borschberg attend, Bertrand Piccard attend...
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 À vrai dire, nous savons ce qu'attendre signifie, car, d'une manière ou d'une autre, nous sommes tous dans l'attente d'événements imprévisibles, ou, pour tirer la couverture au plus large, de « Sollicités » qui se prennent pour... des dieux ? La différence est-elle si considérable entre nos attentes et une météo capricieuse ? Pas d'amertume non :-) de l'agacement, sûrement. Il est facile d'admettre l'inconstance de la météo...
 Fin de l'aparté, qu'André Borschberg, Bertrand Piccard et toute l'équipe du Solar Impulse veuillent bien me le pardonner ! Et que leur vent se lève, enfin ! À moins qu'ils ne décident de contourner l'obstacle, c'est parfois judicieux, et qu'ils suivent la route des premiers indiens : les volcans du Kamtchatka, la presqu'île Sibérienne, le détroit de Behring, et, au choix, l'Alaska ou les îles Aléoutiennes, avant de redescendre vers le Canada et la Californie... On peut rêver, non ? Et puis en ce moment, les journées sont très longues, au Nord...

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