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lundi 17 août 2015

Cette semaine, je suis à la Convention de SF des Valayans

Cette semaine, je me rends mercredi à la Convention de Science-Fiction 2015, aux VALAYANS et je participerai du jeudi 20 août au dimanche 23 août :
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 J'ai souventes fois défendu le principe de la Convention, ayant en particulier en mémoire, celle de 2008, à Nyons, l'Olicon, organisée par Ugo Bellagamba : à l'époque, j'étais aussi éditeur débutant, et j'avais reçu un accueil et une chaleur qui étaient peu fréquentes pour moi, que tout le monde regardait d'un regard méfiant, avant même que je n'ai édité mon premier opuscule. Sur ma table, il y avait les derniers exemplaires du « Souffle du Rêve », (éditions Naturellement, 2000), une rareté pleine de fautes, « Ombres du fleuve », le roman fantastique que j'avais auto-édité, et les trois premières nouvelles que j'avais éditées dans ma collection de nouvelles — de petits fascicules réalisés de manière artisanale — qui comportait peu de titres dont « Le collier de Semlé » d'Ursula K. LE GUIN et  « Spéléo.com » de Sylvie Denis.
 Je dormais à dix kilomètres à l'intérieur des gorges dont Nyons est le débouché, dans une auberge de Condorcet, avec des coteaux couverts de vergers, un lieu sympathique, les douches et les toilettes étaient sur le palier, c'était très propre, j'étais le seul client et le matin, je pouvais marcher une heure autour du village sans rencontrer âme qui vive.
 Le premier soir, on dînait en ville et nous étions deux Nouveaux, David et moi. La première personne à qui nous avons demandé à dîner ensemble, a secoué la tête et nous a ri au nez en disant : « Je dîne avec mes copains. » et je me suis dit que ça commençait bien. Jean-Pierre Laigle nous a emmené dans une Pizzeria et c'était sympa. Il nous a parlé de la facilité à apprendre le letton, ou le slovaque et de son plaisir à traduire n'importe quelle langue slave et je me demandais  à quoi ressemblait la SF... polonaise, je connaissais, mais slovaque ?
 Je ne me souviens plus de qui a été primé, (honte à moi, c'était Jean-Claude Dunyach pour la nouvelle, je te présente mes excuses, Jean-Claude). Je me souviens que la remise des prix s'était effectuée à la chapelle Notre-Dame de Bon Secours, une dentelle de pierre en haut d'une tour qui domine la ville et donne un joli point de vue sur la Provence avec en prime la lecture à voix haute des prix Pépin.
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 Michel Jeury était l'invité d'honneur, mais (je m'en excuse à ses mânes) j'ai séché la lecture de son livre pour le marché-aux-livres où j'ai trouvé des JP Garen au Fleuve Noir plutôt rares. Plus tard, comme j'avais amené un poche, je lui ai demandé une dédicace, qu'il a écrite en fonction du vocabulaire inventé dans le livre (il s'était beaucoup amusé). Pour moi, je me suis beaucoup amusé pendant les enchères, il y avait encore LA table : celui qui remportait l'enchère avait le droit d'y perforer un trou avec un maillet (elle a disparu à la fin de la Convention de Semoy 2012, sans doute un admirateur trop admiratif) et Georges Pierru présidait en veste rouge et avec un sérieux de pape... J'ai écouté les conférences depuis ma table, j'étais un peu perdu, ne connaissant ce monde des conférences que par ouïe dire, mais le lieu permettait cette double attention.
 (photo de Jean-Jacques Régnier)
J'y ai fait la connaissance de beaucoup de monde, je citerai Nicole et Pierre Gévart, Fred Fromenty, Georges Bormand (avec qui j'avais tenu le stand des éditions Naturellement, huit ans plus tôt, au salon du livre à Paris), et Joëlle Wintrebert que je ne connaissais que par mail et dont j'espérais qu'elle me ferait confiance pour éditer une de ses nouvelles. Ça ne s'est pas fait, mais la rencontre a été des plus sympathiques.

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