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dimanche 17 janvier 2016

Je me promenais (poésie chinoise)

          En files noires, des oies sauvages traversent le ciel.
         On voit, dans les arbres, des nids abandonnés.
         Les montagnes semblent plus lourdes.
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         J'ai trouvé, près de ma fontaine, 
         La flûte de Jade que tu avais perdue cet été.
         L'herbe haute l'avait soustraite à nos recherches.
         Mais, l'herbe est morte,
         Et ta flûte brillait au soleil, ce soir.
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         J'ai pensé à notre amour,
         Qui est resté si longtemps enseveli
         Sous nos scrupules.
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 À la brocante des boulevards, ce samedi, j'ai trouvé un recueil de poésies traditionnelles chinoises, réuni par Franz Toussaint et traduites par Tsao-Chang-Ling. Le poème qui donne le titre de ce recueil est une merveille tout à fait de saison...
Il existe une adaptation « chantée à la française » peu à mon goût, je l'avoue, mais cette demoiselle et ses morceaux pour flûte me semblent l'expression qui évoque le mieux ce poème. Le format du poème correspondait peu à celui du blog, j'ai donc pris la liberté de le mettre en page de manière classique... mais le livre le donne en prose.
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