Pour un fan de science-fiction, c'est un peu un gag, mais dans l'œuvre de Michel Jeury, j'avoue ne pas trop goûter ses écrits de science-fiction.
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Par contre, j'ai découvert il y a quelques années ce qu'on appelle ses romans paysans (le dire avec tout le dédain d'un fan déçu). Le premier, c'était la Classe du brevet qui m'a redonné goût à la poésie toute une année (et qui me fit découvrir le Merle de Théophile Gautier).
Ces romans sont plutôt une exploration au pays des invisibles. L'écriture savoureuse est d'une grande précision et sensible. Je viens de finir La petite école dans la montagne où est évoqué le souvenir de ces instits qui firent la grandeur de la IIIe République et le petit Collinet, personnage énigmatique mais pas sans malice, fait immanquablement penser à une sorte de signature de l'auteur...
En particulier, il évoque les débats qui agitaient ce monde d'enseignants passionnés...
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