L'être aimé s'en est allé,
La douleur est restée là.
Elle est en vous,
Comme un poignard.
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La nier, c'est la multiplier,
La combattre, c'est se blesser
Sans fin, la victoire est défaite,
Plus profonde, plus intime,
Plus néfaste, plus dévaste.
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Il ne « reste » qu'à la dire, et là,
Vous ne savez pas parler,
Vous ne savez pas pleurer,
Vous ne savez pas chanter,
Vous ne savez pas donner.
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Même cette chose méprisable
Et sans intérêt que
Cette douleur est assez intime
Pour ne pas se prêter
A votre volonté.
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Apprendre, il faut apprendre,
Prendre les choses là où elles vont,
Là où elles ne devraient pas aller,
Apprendre et donner, toujours donner,
Et quand vous les devancez,
Elles courent à vos côtés
Avec des rires d'enfant.
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