Autour du soleil qui les troue,
On voit reflamboyer la roue
Du moulin bâti dans les rocs.
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Et la chose monstre qui tourne
Noire, en son clair rutilement,
Bat des mousses de diamant
Dans la ruelle où l'eau s'enfourne.
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Puis, à mesure qu'il s'éteint,
Des tons de l'astre, elle se teint.
Un rosâtre glacis carmine son ébène.
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Voici que, grandie à présent,
Rouge, elle tourne dans du sang,
Ayant l'air de brasse une hécatombe humaine.
Le poète Maurice Rollinat (1846-1903) fait partie de ces poètes retournés dans leur région d'origine et qui se sont attachés à la magnifier. Après avoir fait carrière à Paris, comme poète et comme chanteur, il quitte Paris pour Fresselines, dans la vallée de la Creuse, qui est une des plus jolies vallées de France, et que sut apprécier Claude Monet qui y séjourna.
La mémoire de Fresselines, des peintres et du poète Maurice Rollinat sont joliment évoqués dans un roman sentimental de Jeanine Berducat, Jeanne des eaux vives, publié récemment et dont la lecture est fort recommandable.
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