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jeudi 13 novembre 2014

Atterrissage réussi de Philae !

Les images que nous avons regardé hier en boucle :
. Lors de la séparation, Philae prend un cliché en arrière, de Rosetta, on distingue le corps de la sonde, une aile... Preuve que la séparation s'est effectuée sans difficulté...
. Puis, c'est au tour de Rosetta de photographier l'atterrisseur Philae, proche,  puis lointain : autre motif de satisfaction, on voit les trois pieds de Philae qui se sont déployés !
. Commence alors une attente de plusieurs heures, avec, en milieu d'après-midi, ce cliché :
. Pris par la caméra située sous le ventre de Philae, il permet de voir le site d'atterrissage du Lander, preuve que Philae est bien orienté et non pas cul par-dessus tête : il peut communiquer avec Rosetta (tout ce qu'il émet, passe par Rosetta avant de nous revenir), et il est prêt, puis :
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Atterrisage réussi pour le Lander PHILAE sur la comète Churyumov-Gerasimenko !
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Depuis... plus rien. Ou presque, des images vues à la télévision, mais qui n'ont pas été mises en ligne. Incomplètes, peut-être, ou à retravailler avant d'être présentées à la presse ? À suivre.
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Une attente d'un autre type commence, celle du travail, du quotidien, qui succède immédiatement à l'événement médiatique, le temps fort de l'atterrissage sur une comète. Il y avait eu Hayabusa, qui avait atterri sur un astéroïde, pas très bien, avant, quelques sondes, dont Giotto, qui avaient traversé la queue de la comète Halley. C'est un pas magnifique pour l'exploration spatiale. Dans l'ordre de ma mémoire, il y a les premiers pas d'Armstrong, les images de Voyager 1 et 2, celles de Hubble, les robots vagabonds de Mars, Spirit, Opportunity, Curiosity, puis le premier orbiteur avec atterrisseur : Cassini, toujours en orbite autour de Saturne, et Huyghens qui a atterri sur Titan, et maintenant, Rosetta et Philae !
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 J'ai suivi l'événement en direct, sur les chaînes Info, sur Enjoy Space à titre personnel, retransmission très correcte, avec beaucoup de maquettes pour nous faire toucher du doigt les difficultés d'un atterrissage : sans moteur d'appoint, ni rétrofusée, juste une pichenette due à un ressort pour la séparation, et d'autres ressorts, pour amortir, et des crochets armés comme des harpons pour arrimer solidement Philae à sa cible, Churyumov-Gerasimenko, un exploit réalisé avec des moyens simples, mais fort bien ajustés, calculés...
Commence maintenant le travail des chercheurs, plus long, plus obscur, plus patient...


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