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jeudi 25 février 2016

Les serres martiennes de la NASA

 La NASA publie un article sur les serres qu'elle développe pour les futurs martiens. Le côté Cultures Hors-Sol semblait assez évident. Remarquez la sophistication mécanique, qui organise une rotation des bacs afin de répartir au mieux le peu de lumière, le dosage atmosphérique. Le remplissage d'eau est automatisé, et dans un coin, un compost de 5 mètres carrés permet de tester in vivo la terre martienne. Les gradients de température sont parcimonieusement répartis en fonction de chaque culture.
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 Le compost est vaguement vivant, mais l'ensemble nous donne la même vivacité joyeuse qu'un champ d'O.G.M. C'est d'ailleurs une question que j'aimerais bien poser :
 — Dis, NASA, est-ce que tu utilises des plants OGM ?
Mais la communication ne répond pas aux questions. On peut continuer :
 — Dis, NASA, est-ce que tu reproduis un modèle industriel ou est-ce que tu ne penses pas que le Bio ne serait pas un modèle plus viable, en visant la diversité génétique ?
 Il faut bien avouer que c'est ce qui manque à ces serres, le côté foutraque qui permettrait de multiplier les parasites, les insectes, les bactéries, les champignons, ces mauvaises herbes, qui ne sont pas si mauvaises que ça : mélanger le maximum d'espèces pour stimuler le rendement tout en favorisant un épanouissement autonome de la serre...
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 Donc, oui, des papillons, des abeilles, des nécrophores fureteurs (qui réduisent les déchets), pleins de petites bestioles qui permettraient de faire en sorte que ces serres bourdonnent, résonnent, zonzonnent, que les fruits aient des tâches, la vie, quoi, pas une usine aseptisée ?
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 Je rêve peut-être, mais je n'en suis pas sûr... je me souviens d'un roman américain de science-fiction intitulé Mars la Verte, de Kim Stanley Robinson où des chercheurs passionnés se demandaient comment créer de l'humus ? Un milieu vivant, fertile... qui apprendrait à se réguler de par lui-même ?
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