Récemment, je suis allé dans une grande librairie, il y avait une exposition de peintures au rez-de-chaussée et le magasin à l'étage. Le mot SCIENCE-FICTION était gravé en capitales dans le linteau, éclairé par rétro-projection et on y trouvait : de la fantaisie, de la dark fantaisy, des uchronies, du fantastique, des histoires de vampire, de la bit-lit et de la science-fiction.
Je me suis dit que c'était une bonne image de la science-fiction moderne, un mot-valise, qui veut parfois dire SF, et l'usage, qui, plus souvent, désigne ses enfants littéraires. Car, pour le grand public, c'est cela la science-fiction, un fatras hétéroclite, des couvertures colorées, dans lesquelles le public n'opère pas de différence, parce que les ressemblances sont fortes.
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L'étiquette n'est pas exclusion, mais constat : les sous-genres qui se côtoient sont une façon de proclamer l'unité de ces littératures. Même en tenant compte du fait que les derniers nés ont tendance à s'auto-proclamer « purs parmi les purs » avec grand ridicule, c'est une bonne définition de l'IDENTITE : à partir d'un schéma d'origine, l'identité, c'est la réunion des différences, toutes les différences.
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