Je n'aime pas écrire sur la politique, mais... j'ai beau être à la CGT, je pense qu'un Président de la République qui serait élu grâce à la C.G.T. serait débordé par des grèves qu'il se refuserait à réprimer, des augmentations de salaire sans contrôle, condamné à une politique aveugle...
Quand je dis cela, tout le monde peut facilement comprendre mon point de vue et voir la part de vérité de ce que j'avance, même si elle est entachée par mon engagement. Et alors ?
Au printemps, notre Président de la République a annoncé une prime de MILLE EURO par salarié, semant le doute : ce président serait-il un révolutionnaire déguisé en bourgeois, un séditieux, une taupe de la CGT qui aurait œuvré pendant trente ans à Neuilly, un ami secret du facteur trotskyste qui hante les rues de sa ville, un Rouge, un Prolétaire, une victime du patronat et un cœur généreux et solidaire qui, brusquement, laissant tomber le masque, tel Zorro, proclamerait : « Je suis l'élu du peuple et je le prouve ! » ? Le patronat en a eu au moins un petit-déjeuner qui lui est resté en travers du gosier. Mais mais mais !
Le projet fut écrit, présenté aux instances élues, puis, rogné : restreint aux grands groupes côtés en bourse, aux groupes ayant des profits en hausse, rapporté au nombre de salariés, puis l'enveloppe globale diminuée... Une entreprise de gardiennage vient de rendre public la prime : 3 euro et des cacahuètes. Le cache-sexe est devenu le prétexte d'une blague obscène comme en raffolent certains patrons. A pu d'générosité, a pu d'solidarité, a pu d'élu, a pu qu'le ridicule : et en plus, c'est le président qui s'est fait élire sur l'insécurité qui se fait m... par une société de sécurité privée : a même pu de morale.
A noter que l'écart entre la promesse et sa réalité représente une chute de 99,7%.
A noter que l'écart entre la promesse et sa réalité représente une chute de 99,7%.
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