Force est de reconnaître que la question d'organiser une convention... disons étendue à plusieurs nations se pose à nouveau. Elle avait fait grand bruit, au moment de la convention européenne organisée en Ukraine...

La discussion de ce printemps, sur la liste SFF, s'était créée en parallèle de la convention européenne qui se tenait en Ukraine... Plusieurs amis canadiens nous avaient prodigué soutien et conseils. Néanmoins, la discussion avait tourné en rond. Pour sortir de l'impasse, j'avais proposé de mutualiser les envies des uns et des autres dans une sorte de pétition ouverte sur mon blog : pour une worldcon française... qui a recueilli trente-
trois signatures en deux semaines, et une protestation d'une personne m'accusant de « récupérer » l'idée :-) Déjà des râleurs et des aigris avant la lettre, m'étais-je dit. Ensuite, le trou, l'obscurité, la traversée de l'hiver... Et c'est un fait que je n'ai reçu aucun soutien depuis le 21 avril, c'est-à-dire quatre mois. Qu'en penser ? La surprise vient du fait que j'ai été contactée dimanche 18 août par un des organisateurs finlandais : Eemeli Aro... que l'idée intéresse vivement.
trois signatures en deux semaines, et une protestation d'une personne m'accusant de « récupérer » l'idée :-) Déjà des râleurs et des aigris avant la lettre, m'étais-je dit. Ensuite, le trou, l'obscurité, la traversée de l'hiver... Et c'est un fait que je n'ai reçu aucun soutien depuis le 21 avril, c'est-à-dire quatre mois. Qu'en penser ? La surprise vient du fait que j'ai été contactée dimanche 18 août par un des organisateurs finlandais : Eemeli Aro... que l'idée intéresse vivement.

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Au vu de certaines réactions, la peur de se planter économiquement n'est pas la moindre des craintes. Elle est légitime... Mais clairement, ce sont les participants qui font la convention. Il n'est demandé à personne d'avancer quelque argent, autre que de quoi faire tourner une association : courrier, timbre, téléphone, rencontres, tout ce qui permet de discuter, d'échanger, inviter, chercher un lieu d'accueil...
Personne n'a les moyens d'organiser une convention, au sens d'une convention, mettons (et avec le plus grand respect) de pharmaciens ou de chiropracteurs, en réservant quinze hôtels et en leur demandant de bloquer deux ans à l'avance mille neuf cent soixante chambres, parce que ça, on peut pas ! Et d'ailleurs, on n'a jamais pu. Nous, ce qu'on sait faire, c'est trouver des acteurs locaux, des mairies, des régions, organiser un hébergement low-coast, inviter des gens, organiser des débats...
Personne n'a les moyens d'organiser une convention, au sens d'une convention, mettons (et avec le plus grand respect) de pharmaciens ou de chiropracteurs, en réservant quinze hôtels et en leur demandant de bloquer deux ans à l'avance mille neuf cent soixante chambres, parce que ça, on peut pas ! Et d'ailleurs, on n'a jamais pu. Nous, ce qu'on sait faire, c'est trouver des acteurs locaux, des mairies, des régions, organiser un hébergement low-coast, inviter des gens, organiser des débats...

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Alors, une discussion devrait se tenir à la convention de SF d'Aubenas et j'espère que nous pourrons avancer sur le sujet. En ce qui me concerne, et ayant été organisateur, je vois que la convention mondiale est une marche très haute et qui en fait reculer plus d'un. Donc, si je conjugue le désir d'une manifestation internationale, avec une diversité langagière étendue : et si nous nous lancions dans une convention distincte de la convention francophone et pour tout dire : européenne ?
2 commentaires:
Voilà un article qui remotive sur le sujet ! reste à s'engager, trouver les bonnes volontés et l'énergie... finalement, la vraie complexité est là.
Je trouve l’idée d’une convention mondiale en France très stimulante.
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