Bien qu'athée, j'ai été éduqué dans la religion catholique, et, si je me sens étranger dans une synagogue, une mosquée ou même un temple protestant, j'aime entrer dans une église catholique, en vue de calmer le vacarme assourdissant qui peut, parfois, assiéger la tête... C'est très agréable, de courir d'un rendez à l'autre, en expliquant avec un sourire un peu vaniteux, « qu'on a un horaire de ministre », j'aime aussi le faire, beaucoup, à vrai dire, mais ça me lasse encore plus vite.
Ne rien faire, s'astreindre à ne rien faire, est, par opposition, une source d'angoisse.
Si on prend le temps d'entendre cette angoisse, cela peut être une possibilité d'ouverture : essayer d'écouter le bruissement intérieur, ces angoisses que la course de la vie n'a nullement réduites et qu'il vaut mieux, dans le silence et l'inactivité, laisser s'exprimer. Cette douleur croissante quand on tente de la refouler, peut se révéler fugitive quand on l'accepte pour ce qu'elle est : un problème dont on possède rarement l'unique clef.
Ainsi, je me suis promené à dix kilomètres d'Orléans dans le village de Fay-aux-loges, et j'ai visité son église. La flèche en pierre, haute de plus de 47 mètres, est singulière, sans être belle, elle est un peu hors de proportion – prétentieuse –, mais elle attire le regard, l'église est ancienne, petite, ombreuse, agréable... Je n'ai pas fait très attention à l'orgue, mais j'ai eu tort, il est magnifique, et il remplit tout le chœur. J'ai aussi omis de photographier le lutrin en forme d'aigle, par contre, je trouve les vitraux, naïfs, plein d'attraits...
Si on prend le temps d'entendre cette angoisse, cela peut être une possibilité d'ouverture : essayer d'écouter le bruissement intérieur, ces angoisses que la course de la vie n'a nullement réduites et qu'il vaut mieux, dans le silence et l'inactivité, laisser s'exprimer. Cette douleur croissante quand on tente de la refouler, peut se révéler fugitive quand on l'accepte pour ce qu'elle est : un problème dont on possède rarement l'unique clef.
Ainsi, je me suis promené à dix kilomètres d'Orléans dans le village de Fay-aux-loges, et j'ai visité son église. La flèche en pierre, haute de plus de 47 mètres, est singulière, sans être belle, elle est un peu hors de proportion – prétentieuse –, mais elle attire le regard, l'église est ancienne, petite, ombreuse, agréable... Je n'ai pas fait très attention à l'orgue, mais j'ai eu tort, il est magnifique, et il remplit tout le chœur. J'ai aussi omis de photographier le lutrin en forme d'aigle, par contre, je trouve les vitraux, naïfs, plein d'attraits...
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