I learnt his road and, e'er they were
Sure I was, I left the dark wood
Behind, kestrel and woodpecker,
The inn and the sun, the happy mood
When first I tasted sunlight there.
I travelled fast, in hopes I should
Out run that other, what to do
When caught, I planned not, I pursued
To prove the like ness, and if true
To watch until myself I knew.
-
He goes ; I follow : no release
Until he ceases. Then I also shall cease.
-J’ai appris sa route et, avant qu’ils fussent
Assurés que j’étais moi, je laissai le bois sombre
En arrière, la crécerelle et le pivert,
L’auberge et le soleil, la belle humeur
Quand en ce lieu, j’avais d’abord goûté ses rayons.
Je voyageais vite, dans l’espoir
De dépasser cet autre, que faire
Une fois rattrapé, je ne l’avais prévu, ma chasse
Avait pour but d’établir la ressemblance, et si c’était vérité,
D’observer jusqu’à me connaître moi-même.
-
-
Il va, je suis : nulle délivrance
Jusqu’à tant qu’il cesse. Alors moi, je cesserai aussi.
De Graham Greene, je connais mieux l'humour sarcastique de « Notre Agent à la Havane » ou l'élévation de « La puissance et la gloire ». Quand je n'ai plus rien à lire, je cherche en général un John Le Carré ou un Graham Greene qui manque à ma collection, jamais de déception, et, comme pour ce poème étrange, une surprise et une découverte...
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