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Les murs ont de la peine à se tenir debout
Au long de cette rue
Qui monte et tourne.
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On dirait qu'ils sont tous venus, ceux du quartier,
Essuyer leurs mains grasses au rebord des fenêtres
Avant de pénétrer ensemble dans la fête
Où croyait s'accomplir leur destin.
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On voit un train peiner au-dessus de la rue,
On voit des lampes qui s'allument,
On voit des chambres sans espace.
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Parfois un enfant pleure
Vers l'avenir.
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TERRAQUÉ (Eugène GUILLEVIC) : je me disais que ce poème ne respirait pas le bonheur, en fait il sent la guerre, « Terraqué » fut publié en 1942 et je ne résiste pas à reproduire l'image de Wikipedia, et la maison où Guillevic passa son enfance...
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