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mardi 28 juin 2016

Juno arrivera sur Jupiter le 4 juillet

 Le 4 juillet la sonde US Juno, (d'après Junon, l'épouse de Jupiter) se mettra en orbite autour de Jupiter. Tout le monde aura noté le soin maniaque que la NASA a mis pour que cette sonde lancée le 5 août 2011 se satellise le jour de la fête nationale US.
 Si son prédécesseur, la sonde Galileo, avait surtout étudié ses satellites, Io, Europe, Ganymède et Callisto (les quatre petits points blancs que l'on voit sur la photo), Juno sera surtout dédiée à l'étude de Jupiter, dont le puissant magnétisme freine la durée des missions : il est prévu que Juno adopte une orbite polaire (qui va d'un pôle à l'autre) très elliptique : elle frôlera la planète en passant près de son équateur et effectuera loin au-dessus de chaque pôle son demi-tour. La  mission a prévu d'effectuer 37 orbites durant laquelle une batterie impressionnante de mesures et de clichés seront déployés pour ausculter et scanner les entrailles du géant tempêtueux.
 En attendant, la NASA nous offre cette image de Juno en approche, avec Jupiter et ses quatre principaux satellites, orbitant dans le même plan, modèle très fécond, car —  profitons-en pour glisser deux petits rappels historiques —, cette vision inspira Galilée pour défendre l'hypothèse héliocentrique du système solaire... Galilée que l'Église contraignit à abjurer et de renoncer à cette folie !
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Un siècle plus tard, les petits décalages d'apparition de ces satellites, permirent au danois Ole Rømer d'affirmer dès 1676 que la lumière avait une vitesse finie, hypothèse refusée par l'Académie des sciences Française : il était précepteur du fils de Louis XIV, protestant, Cassini qui était catholique, affirma qu'il avait tort et c'était un courtisan hors pair. En 1682, la révocation de l'Édit de Nantes jeta Ole Rømer sur les routes de l'exil. À sa mort en 1710, l'Histoire lui avait donné raison, avec un retard de trente années.
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