Dans ses cartons, la NASA étudie la meilleure manière d'accoster un astéroïde, puis de le rediriger vers une orbite choisie, par exemple de le satelliser autour de la Lune, où il serait relativement facile de l'étudier, voici la référence (en anglais, que j'ai un peu la flemme de traduire). La NASA nous fait découvrir l'intérieur du hangar où l'on peut détailler un astéroïde artificiel, le harnais avec lequel les spationautes tenteront de le « brider », le puissant moteur à plasma qui pourrait être implanté dessus ainsi qu'une méthode de tractage... La mission s'appelle A.R.M. : Astéroïd Redirect Mission.
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Ces projets sont peut-être plus proches de nous qu'on ne pourrait le penser : on commence à disposer de vaisseaux de grande autonomie, de moteurs à longue durée et de grande puissance, des lois US existent pour l'exploitation minière, et les scientifiques rêvent d'un laboratoire astéroïdien à ciel ouvert, plus facile d'accès que Churyumov-Gerasimenko. En plus, on vient de découvrir un astéroïde — 2016HO3 — qui quasi-gravite autour de la Terre à environ 38 fois la distance Terre-Lune, une dizaine de millions de kilomètres : cet astéroïde possède toutes les caractéristiques d'une étape obligatoire avant de passer à de plus grandes distances...
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