Vous,
je ne sais pas, mais moi, depuis un an, je suis comme un enfant de dix ans
collectionnant des vignettes de joueurs de football, ou des Pokemon, et je
collectionne les images de Rosetta. Je me rue sur la moindre péripétie :
l’atterrissage réussi, puis raté, de Philae, la vaine recherche, puis les
retrouvailles l’an passé, et après le silence : impossible de renouer le
contact… Jamais une machine humaine n’avait approché si longtemps et de manière
si précise un astéroïde, dont la forme biscornue nous est devenue si familière
que nous le reconnaissons au premier coup d’œil et que beaucoup le désignent
plutôt par son sobriquet : Churry
que son improbable nom : 67P/Tchourioumov-Gérasimenko.
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Le 30 septembre, Rosetta finira sa mission en
tentant de se poser sur l’astéroïde, et je suis la performance, tout en croisant les doigts pour que l'atterrissage se passe sans scrash ni rebond.
Depuis un mois, c'est un feu d'artifice : l’E.S.A. publie des survols de plus en plus rapprochés, nous donnant des détails d’une extrême précision sur ses étendues sableuses semées de rochers, ses falaises soudaines et son horizon, qui surgit, noir sur fond d’étoiles, je ne m’en lasse guère. Il y a quelques jours, une de ces images a permis de trouver Philae, coincé dans son trou ! Profitez-en, dans dix jours ce sera fini ! Mais que cette année Rosettienne fut belle…
Depuis un mois, c'est un feu d'artifice : l’E.S.A. publie des survols de plus en plus rapprochés, nous donnant des détails d’une extrême précision sur ses étendues sableuses semées de rochers, ses falaises soudaines et son horizon, qui surgit, noir sur fond d’étoiles, je ne m’en lasse guère. Il y a quelques jours, une de ces images a permis de trouver Philae, coincé dans son trou ! Profitez-en, dans dix jours ce sera fini ! Mais que cette année Rosettienne fut belle…
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