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jeudi 5 octobre 2017

Deep Space Gateway

Moins bruyante que certaines com', cet été, la N.A.S.A. a annoncé un projet d'envergure qui provoque une agréable sensation. 
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Un projet ni utopique, ni trop restreint, et, à l'instar d'une auberge espagnole : modulable, en fonction de ce que chacun y apportera ! en particulier ouverte à des développements ultérieurs, le projet est fédérateur, donc on peut avoir l'espoir de le voir mener à bien, même s'il ne nous fera pas toujours rêver. 
En ce qui me concerne, je ne saurais pas dissimuler le plaisir que me procure l'annonce d'un projet dont la faisabilité ne laisse aucun doute et qui a l'avantage de s'insérer dans une progression.
Il a un nom anglo-saxon :
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L'idée a l'avantage pour elle de la logique et d'une certaine simplicité, toute relative, puisqu'il s'agirait de créer une station spatiale à l'instar de l'actuelle, mais située sur une orbite plus lointaine, autour de la Lune. Le délai annoncé serait les années 2020 et permettrait d'y employer le lanceur SLS et la capsule Orion.
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Depuis un an, plusieurs partenaires planchent sur le projet de vaisseau spatial, on y retrouve pêle-mêle : Lockheed Martin, Boeing, Bigelow Aerospace, et d'autres moins connus comme Sierra Nevada Corporation’s Space Systems et NanoRacks of Webster... Donc la N.A.S.A. et ses partenaires ont établi des accords sur le développement du projet. Mais en fait, des projets avancés par une nation ont déjà été annoncés par le passé sans être suivi d'effet.
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La nouveauté de l'été tient à ce que, après que l'ESA et les agences Canadienne et Japonaise aient signé un accord avec la NASA, l'agence spatiale Russe Roskosmos s'est à son tour engagée, dans le Deep Space Gateway. Dans un contexte politique tendu, souvent hostile, entre les deux nations, cette oasis de coopération, bienvenue, dit la volonté des partenaires de progresser sur un projet fédérateur.
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Selon l'article de l'Express, les partenaires annoncent même avoir réglé un certain nombre de problèmes, dont l'épineuse question des normes permettant à chaque partenaire de développer indépendamment leurs participations à la future station. L'engagement des Russes pourrait être suivi de celui des Chinois et des Indiens, mais là, il s'agit là de prospective.
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Pour la trajectoire, sans que je puisse vous expliquer le pourquoi, et le comment, il s'agirait d'une trajectoire elliptique, assez excentrique, et perpendiculaire à l'axe Terre-Lune.
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L'ensemble présente deux avantages : une distance plus importante. Après l'actuelle station spatiale qui orbite à 100 km au-dessus de nos têtes, le futur port se situera dans le plan lunaire, à 300 000 km de la Terre et contraindra à développer des équipements plus sécurisés, et  indépendants.
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Développements :
1°) Vu comme une station portuaire, cet ensemble ouvre l'espace comme test de vie dans un vide complet, et comme tremplin d'où pourraient être lancés des voyages lointains, vers Mars bien sûr...
2°) Les partenaires qui développent une politique de colonisation lunaire, comme le village défendu par Jan Woerner, directeur de l'ESA, ou le programme d'exploration Chinois, disposeront d'un outil efficace à partir duquel pourraient être pilotés les modules destinés à l'alunissage.

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