Norbert perd son père et se retrouve ruiné, dans un petit château de Touraine, (certes), avec une tante dévouée et une pupille Jeanne Bernier. Un mystérieux coffret dans la collection de son père, se révèle être une rareté qui le mènera en Chine et au Japon... Ce type de récit, mêlant l'aventure et la découverte géographique du monde (donc scientifique, du point de vue de Hetzel et de l'époque), est typique du désir d'Hetzel d'éduquer l'enfance, tout en la distrayant avec des histoires capables de captiver et de faire rêver... En fait, cette littérature est précurseur de la future science-fiction, accessible à tous, se servant des découvertes de l'époque. Donc, découvrir la Terre, explorr ses contrées, sont des actes de connaissance et de réflexion.
Qui était S. BLANDY ? On peut le deviner, la pudeur de l'époque cache derrière cette simple initiale un prénom féminin : Stella.
Plus simplement, Stella Blandy : née Stellla Boué, dans une famille aisée, à Montesquieu-Volvestre, dans l'Ariège, elle se tourne vers la littérature, et poursuit ses études en Angleterre, où elle rencontre son futur mari, et prend le nom de Blandy. Elle en aura trois enfants. En France, elle travaille pour la Revue Contemporaine et la Revue des deux mondes, et écrit des romans pour l'enfance. Féministe, engagée, à une époque où les femmes étaient rares dans la littérature, elle se distingue, et les éditeurs Hetzel, Armand Colin, Delagrave, Hachette et Firmin-Didot lui accordent leur confiance.
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Maîtrisant l'anglais, elle traduit Mayne-Reid, dont « Les deux filles du squatter » et « Les chasseurs de girafes »... ainsi que des nouvelles d'un écrivain italien, Salvatore Farina.
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Elle meurt en 1925 dans sa villle natale. Un collège porte son nom.
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