Un jour, une planificatrice d'entreprise intime l'ordre à un employé de prendre un mi-temps thérapeutique. Ce n'est pas la première fois : elle lui a déjà suggéré de prendre ce temps partiel, mais ce coup-ci, excédée de n'avoir pas été écoutée, elle profère d'une voix vibrante d'autorité, ce qui est devenu un ordre émanant de la direction.
Moyennant un horaire aménagé, l'employé, qui est malade, tient son poste. Cela signifie-t-il la fin de l'accord passé entre l'entreprise et la médecine du travail ? Il ne sait pas.
En face de lui , la planificatrice rayonne d'auto-satisfaction : elle lui a dit son fait ! Déstabilisé, l'employé ne sait quoi répondre. Comme il a mis toute son énergie à tenir son rang, quand cette responsable lui exprime subitement son mépris, sur le coup, il quitte le bureau en colère et déprimé. Parfois la colère l'emporte. Mais la déprime revient. C'est comme ça que se répand le harcèlement, comme un poison qui intoxique lentement.
Les collègues lui rappellent que la responsable n'est pas médecin, et qu'en dehors d'un véritable thérapeute, nul n'est habilité à lui prescrire un mi-temps thérapeutique. Mais ça ne change rien : il déprime quand même, même si la colère masque la déprime au début.
Un hasard fait qu'il raconte son histoire à une personne extérieure : celle-ci, qui connaît bien l'humanité, lui fait la remarque qu'un malade est un boulet pour une planificatrice, et que cette dernière a sans aucun doute, quelqu'un à placer... L'employé, surpris, reconnaît qu'il ne s'est jamais vu en boulet... mais il voit aussi qu'elle a raison.
La direction vient de refuser une promotion à un collègue. Depuis, ils sont en surnombre, mais la direction tient à humilier et à brimer le collègue en le ligotant à son poste de travail. Tant pis si le surnombre coûte cher.
La planificatrice ne brille ni par son esprit, ni par son indépendance, et comme c'est simple d'obéir sans poser de question, elle le fait en prenant le petit ton excédé de la personne gentille que personne n'écoute jamais : « Et si on faisait pression sur le malade ? »... ce qui permet de « faire d'une pierre deux coups ».
La direction vient de refuser une promotion à un collègue. Depuis, ils sont en surnombre, mais la direction tient à humilier et à brimer le collègue en le ligotant à son poste de travail. Tant pis si le surnombre coûte cher.
La planificatrice ne brille ni par son esprit, ni par son indépendance, et comme c'est simple d'obéir sans poser de question, elle le fait en prenant le petit ton excédé de la personne gentille que personne n'écoute jamais : « Et si on faisait pression sur le malade ? »... ce qui permet de « faire d'une pierre deux coups ».
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