Actualités toutes chaudes qui se percutent :
Alors que la NASA multiplie les atermoiements et donne le spectacle affligeant d'une agence américaine figée sur son passé, que les milliardaires du spatial peinent à atteindre les objectifs fixés il y a dix ans pour atteindre la Grande Barrière des cent kilomètres, et voient les retards s'accumuler pour le projet Spaceship, le monde du spatial découvre de nouvelles nations :
. Le lundi 1er juillet, l'Inde met sur orbite un satellite de communications d'une tonne et demi, montrant sa capacité à s'équiper seule des instruments de son indépendance spatiale, voire à louer ses services à coût modéré à d'autres puissances...
. Le 2 juillet, la Russie échoue à nouveau à remettre en selle son industrie spatiale et à renouveler ses lanceurs, avec l'échec retentissant du Proton qui prolonge une trop longue série... et démontre une industrie vieillissante qui ne parvient pas à se renouveler
. La Corée du Sud, qui a réussi à mettre au point un lanceur (en janvier 2013), envisage par la voix de sa présidente, dans une conférence
... donnée au début de juillet, encore, d'envoyer des missions autour de la Lune
. Et l'ESA a dévoilé le 9 juillet les plans de la future Ariane 6, plus industrielle par son utilisation de modules de propulsion identiques, plus adaptée à des lancements à bas coût, satellite par satellite, pour faire face à la concurrence, un peu commerciale (on aurait aimé que l'Europe s'essaye à nous faire rêver...)
Si on ajoute à la Corée du Sud, à la France et à l'Inde, les agences spatiales Japonaise et Chinoise (et sa future station spatiale), on dénombre désormais cinq pays qui ont trouvé le chemin de leur indépendance spatiale, le tableau est assez saisissant... Et c'est aussi une idée : une crise, c'est aussi le meilleur moment pour innover !
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