La
reprise des communications avait soulevé un grand espoir, puis une grande
déception quand la communication s'est révélée complexe à reprendre, suivi de
vingt minutes d'échanges début juillet, puis à nouveau un silence de
cathédrale, tandis que Churyumov-Gerasimenko, au plus près du soleil pour
les trois semaines à venir, tourne sur elle-même, et émet des jets de matière
brutaux qui creusent des puits dans les sols....
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Rosetta,
dont les poussières affolent les senseurs (qui se guident sur les étoiles) est
tenue de se tenir à distance respectable de la comète, explique Philippe GAUDON
dans cet article de la DEPECHE.FR :
« Rosetta
est maintenant entre 170 et 200 km, explique
Philippe Gaudon, chef du projet Philae au CNES. Il faudrait qu'ils soient à
100 km de distance pour une bonne communication. Philae est aussi
vraisemblablement couché et ses antennes sont dirigées plus vers le sol que
vers l'espace. Plutôt qu'un mouvement de Philae, un changement du paysage, des
rochers, et donc des ombres sur Philae est probable. Ce qui ajoute aux
difficultés. À court terme, on n'est plus très sûr de pouvoir rétablir la
communication»
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Il
faut attendre un retour au calme de la comète (c'est-à-dire pas avant
septembre) pour espérer reprendre contact avec Philae, couché sur le côté, mal
alimenté, avec une antenne au ras du sol et dont la constance, même robotique,
soulève le respect !
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Illustration réalisée par Alex Torres (CNES),
David Ducros (Active Design) avec l'aide des images de la caméra Civa de
Jean-Pierre Bibring (IAS) à l'occasion de la parution du dossier Philae dans le
N°349 du magazine américain Science. Crédits : CNES/A.Torres - IAS/JP. Bibring
- Illustration D. Ducros, 2015.
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