Dimanche, nous serons le 13 décembre, c'est-à-dire exactement un mois après les attentats de Paris :
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Dimanche sera aussi le second tour des élections régionales, avec — aux portes du pouvoir — un parti politique :
— fasciste
— xénophobe
— qui appelle à la haine
— qui prône l'inégalité
— qui met en avant l'absence de fraternité :
un parti violent juste bon à semer la haine, le repli sur soi, les héritiers des Français qui organisèrent les rafles et qui envoyèrent des milliers de juifs dans les camps d'extermination. C'est vraiment ce parti qui serait capable de répondre à la haine et à la violence terroriste ?
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Qu'il gagne ou qu'il perde, je suis effaré de lire que les électeurs se sont abstenus à plus de cinquante pour cent. Alors, toutes ces manifestations, ces larmes, cette révolte contre ces terroristes, c'était pour quoi ?
Si les démocrates ne se servent pas de la démocratie, la méritent-ils ? Hélas oui, malgré eux, et malgré le fait qu'ils ne cesseront de se plaindre et de refuser de penser.
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Là, un petit patron qui se plaint des charges, mais qui s'accroche mordicus à ses remboursements de Sécurité Sociale, et à ses droits à la retraite. Là des bourgeois qui n'ont jamais vécu à côté d'immigrés, de français descendant d'immigré... et qui se prétendent contre les autres mais pour leurs privilèges.
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Dimanche dernier, les commerçants de Sancerre ont exclu la veuve de Tignous du Marché de Noël parce qu'elle risquait de pertuber l'ordre...
Alors, tous ces « Je suis Charly », c'était pour quoi ? Il y a des jours où je se sens perdu dans mon pays dont je peine à aimer les miens. Comme dit François Morel, « Des lions quand il s'agit de boire un verre en terrasse, et des couillons quand il faut agir... ». Des Français, quoi !
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Quand on n'a que l'amour
À s'offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu'est notre grand amour
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Quand on n'a que l'amour
Mon amour toi et moi
Pour qu'éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour
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Quand on n'a que l'amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d'y croire toujours
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Quand on n'a que l'amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleils
La laideur des faubourgs
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Quand on n'a que l'amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours
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Quand on n'a que l'amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours
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Quand on a que l'amour
À offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour
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Quand on n'a que l'amour
À offrir à ceux là
Dont l'unique combat
Est de chercher le jour
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Quand on n'a que l'amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
À chaque carrefour
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Quand on n'a que l'amour
Pour parler aux canons
Et rien qu'une chanson
Pour convaincre un tambour
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Alors sans avoir rien
Que la force d'aimer
Nous aurons dans nos mains
Amis le monde entier
Jacques BREL, 1956
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