En files noires, des oies sauvages traversent le ciel.
On voit, dans les arbres, des nids abandonnés.
Les montagnes semblent plus lourdes.
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J'ai trouvé, près de ma fontaine,
La flûte de Jade que tu avais perdue cet été.
L'herbe haute l'avait soustraite à nos recherches.
Mais, l'herbe est morte,
Et ta flûte brillait au soleil, ce soir.
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J'ai pensé à notre amour,
Qui est resté si longtemps enseveli
Sous nos scrupules.
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À la brocante des boulevards, ce samedi, j'ai trouvé un recueil de poésies traditionnelles chinoises, réuni par Franz Toussaint et traduites par Tsao-Chang-Ling. Le poème qui donne le titre de ce recueil est une merveille tout à fait de saison...
Il existe une adaptation « chantée à la française » peu à mon goût, je l'avoue, mais cette demoiselle et ses morceaux pour flûte me semblent l'expression qui évoque le mieux ce poème. Le format du poème correspondait peu à celui du blog, j'ai donc pris la liberté de le mettre en page de manière classique... mais le livre le donne en prose.
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