Refrain :
T'as pas le temps de savoir
Dépêche-toi de tout voir
Prends le temps de donner
Tout le temps que tu as
T'as pas le temps de t'en faire
Dépêche-toi de tout faire
Prends le temps d'écouter
Le temps démesuré
T'as pas le temps de penser
Dépêche-toi de rêver
Prends le temps de trouver
Le temps de te trouver
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I
Et des airs seront changés
En milliers de sabliers
Pour passer le temps de l'éternité
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II
Les soleils ensommeillés
Les sommeils ensoleillés
Vivre de la pluie te dirait aussi
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III
Les cascades de diamants
N'arrêteront pas le temps
Quand tu t'en iras, tu te souviendras
[ ad libitum ]
Autant avouer que je ne sais rien de Catherine Lara, ou du moins pas grand chose, le violon, un certain goût de la provocation peut-être, essentiellement par ouïe dire. Mais cette chanson fait partie de ces morceaux que je n'entend plus qu'exceptionnellement, la radio et la télé les ignorent, il a fallu fouiller ma mémoire, avant que n'émerge ce titre, que je ne savais même pas à qui attribuer. Mais son style de chant a énormément changé, et je ne retrouve guère ce ton et cette angoisse à peine voilée dans ses chansons d'aujourd'hui...
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La voix de Catherine Lara fait pourtant partie de ces voix que j'aime depuis longtemps, cette chanson est pour moi avant tout un souvenir d'enfance, 1972, me disent les biographies, donc un souvenir du collège, j'aurais cru un peu plus, mais tout se mélange maintenant dans ma mémoire, sauf le besoin d'entendre cette voix, et cette chanson-là, et pas une autre.
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L'angoisse du temps qui fuit est très dense, et le refrain a mangé tous les couplets, et il y a cette voix qui court, qui court, qui court... et qui reprend le refrain par bribes,
J'en parlais hier avec des collègues, c'est une voix qui se rattache à d'autres qu'on entend encore moins souvent, Marie-Paule Belle, Catherine Sauvage, Hélène Martin... Que j'aimais leurs voix, chaleureuses, émotives, j'avoue que je préfère la fragilité avouée de l'émotion, aux proclamations provocatrices et autosuffisantes, que notre époque semble tant priser...
Les soleils ensommeillés et les sommeils ensoleillés, fallait le trouver, non ?
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