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C'est d'un' maladie d'cœur
Qu'est mort', m'a dit l' docteur,
Tir-lan-laire !
Ma pauv' mère ;
Et que j'irai là-bas
Fair' dodo z'avec elle.
J'entends mon cœur qui bat,
C'est maman qui m'appelle !
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On rit d' moi dans les rues,
De mes min's incongrues
La-i-tou !
D'enfant saoul ;
Ah ! Dieu ! C'est qu'à chaqu' pas
J'étouff', moi, je chancelle !
J'entends mon cœur qui bat !
C'est maman qui m'appelle !
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Aussi j'vais par les champs
Sangloter aux couchants,
La-ri-rette !
C'est bien bête.
Mais le soleil, j' sais pas,
M' semble un cœur qui ruisselle !
J'entends mon cœur qui bat,
C'est maman qui m'appelle !
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Ah ! si la p'tite Geneviève
Voulait d' mon cœur qui s' crêve.
Pi-lou-i !
Ah, oui !
J'suis jaune et triste, hélas !
Elle est ros', gaie et belle !
J'entends mon cœur qui bat,
C'est maman qui m'appelle !
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Non, tout l' monde est méchant,
Hors le cœur des couchants,
Tir-lan-laire !
Et ma mère,
Et j' veux aller là-bas
Fair' mon dodo z'avec elle...
Mon cœur bat, bat...
Dis, Maman, tu m'appelles ?
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De Jules Laforgue, il fut déjà ici question avec la complainte de cette bonne Lune que je complète ici avec ce cœur hypertrophié qui bat trop vite, trop fort et fort mal... et un portrait tiré de cette magnifique collection que fut « Poètes d'aujourd'hui » de Pierre Seghers.
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