ActuaLitté a publié une interview d'un responsable des Imaginales.
Sous couvert de modernisation, on cite des actions n'ayant que peu de rapport avec les littératures qui sont le cœur des imaginales et on peine à voir ce qui a posé problème, si ce n'est des querelles de pouvoir... peut-être.
Le principal fait saillant de cette longue interview contredit le discours appelant à la rénovation : il s'agit d'un livre cité en exemple : « L'anomalie » d'Hervé Le Tellier, prix Goncourt 2020, publié par Gallimard, dans la prestigieuse collection Nrf et qui a bénéficié de ce qui se fait de mieux en matière de diffusion.
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L'interviewé tente de nous faire croire que ce livre serait un pauvre petit marginal ostracisé par les organisateurs... « L'Anomalie » a pourtant reçu un très bon accueil parmi les lecteurs d'imaginaire et des critiques flatteuses.
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Par contre, présenter Hervé Le Tellier comme une victime, me semble exagéré et cette exigence forte ressemble surtout à une forte poussée d'académisme... spinalien ?
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Les salons d'imaginaire ont été créés pour pallier l'obstination des librairies à ne pas vendre de livres d'imaginaire, et ils sont depuis une vingtaine d'année l'unique fenêtre d'opportunité pour celles et ceux que les libraires, tout en refusant de les lire, boudent au prétexte qu'elles et ils « ne font pas de la littérature ». Alors, on peut craindre que cette aspiration au changement ne vise surtout à nous faire prendre Racine pour un auteur de science-fiction et de fantasy à faire lire à toute force... Je n'ai rien contre Racine, mais bon, je crois que lui-même serait gêné de figurer comme auteur injustement marginalisé.
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