En prévision du passage de l'astéroïde APOPHIS en 2029, l'E.S.A accélère la procédure pour qu'une sonde spatiale étudie de près son passage.
La sécurité spatiale est un sujet qui motive les états et elle possède un département à l'agence spatiale. Récemment, les missons DART (américaine) et HÉRA (européenne) ont étudié un astéroïde lointain, Didymos pour étudier l'impact sur sa trajectoire que génère une masse envoyée le percuter.
Pour ce faire, il est nécessaire de disposer d'une sonde, prête à lui emboiter le pas et à l'étudier. L'Agence Spatiale Européenne, dont les décisions s'échelonnent sur des délais très longs, vient de décider de lancer une procédure simplifiée, pour être en mesure d'honorer ce rendez-vous avec Apophis :
. Les travaux ont été ouverts pour une mission nommé RAMSES (en anglais : Rapid Apophis Misson for Space Safety)
. La sonde sera envoyé en 2028 pour être sur place en 2029.
. Elle reprendra la même plate-forme que celle qui avait servi à concevoir la misson HERA.
. l’Italie fournira deux petits satellites de type Cubesat issus de l’architecture d’Hera. Un sera chargé d’accomplir des relevés radar et l’autre de se poser sur Apophis. Ce dernier, équipé d’un gravimètre et d’un sismomètre pourra recueillir des données inédites.
L'agence spatiale Japonaise aura elle aussi une mission (Destiny+) pour étudier Apophis, ainsi que la N.A.S.A. avec la sonde OSIRIS-REX rebaptisée OSIRIS-APEX qui pourrait se satelliser elle aussi autour d'Apophis.
1 commentaire:
Merci pour cet article
Enregistrer un commentaire