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vendredi 30 août 2024

Souvenirs épars de la convention SF à Cambrai

J'adore les conventions, mais depuis que j'ai hérité de la gestion du prix Rosny, la convention est devenue une activité de fourmi. Cette année, c'est la Betiz Connexion et c'est à Cambrai sous la houlette d'Angie Roussel et de Thierry Raynaud.

Il y a trois prix, deux Rosny : roman et nouvelle, et le prix Cyrano. J’ai hérité du budget, des trophées, et surtout, la plaquette, le livre avec les nouvelles sélectionnées au premier tour et la pièce de théâtre qui a remporté le prix Aristophane. Mais ça, c’est avant. Pour la seconde année, Raphaëlla Barré a réalisé les trophées et c’est l’occasion de souligner à quel point nous apprécions son travail. Sylvie Thomas et Francis Saint-Martin ont accepté de les convoyer.

J’arrive le mercredi et je me rends à la Halle, c’est un très beau lieu pour parler de science-fiction : construite en 1959 par l’architecte René Lancelle, elle respire l’optimisme des années soixante. Nous serons au sous-sol. La salle est vaste et elle est dotée d’un immense bar. Nous préparons les sacs des participants en y ajoutant la plaquette. Ils auront trois jours pour les lire et pour voter.

Le jeudi, l’urne est mise en place, avec les bulletins de vote que Raymond Milesi a composés. À côté, une, puis deux tables où s’accumulent les lots pour la vente aux enchères. Le temps passe vite, j’ai lu trois des romans, je les ai amenés pour provoquer des discussions, mais il y en aura peu au final. Vendredi, Pierre Gevart reçoit le prix Cyrano, et samedi, Paideia de Claire Garand (roman) et Le fils du fossoyeur de Nicolas de Torsiac (nouvelle) remportent le Rosny.


Mais à peine finis les prix, nous enchaînons avec la vente aux enchères qui commence pendant le dessert. Gros moment de stress pour faire en sorte que tout fonctionne, gérer deux personnes qui prennent d’assaut l’estrade et qui en chassent

ceux qui étaient prévus. Après, il faut tenir le rythme : préparer, lancer la vente, montrer le lot, éventuellement circuler pour le montrer de près, surveiller le rythme des enchères, valider dès que ça ralentit et les enregistrer. Stéphane Desienne et Christian Hochet gèrent les lots et leur répartition.

Parfois, j’ai un moment et je vais souffler un peu avec les autres sur la grand-place. Ou tousser. Les gens vous le diront, je tousse beaucoup.

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Quand j’arrive au bout de tout ça, la convention est finie, et j’ai le sentiment de ne pas y avoir vraiment participé. Gentiment, Patrick Creusot qui connaît mon penchant pour la photo me demande de faire un « petit effort » et les portraits ci-dessous seront mes principaux souvenirs, soit sur fond de Halle, soit devant la maison des canonniers, une maison du XVIIIme siècle, juste en face. 

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Ça a été une convention très vivante, très animée, avec des invités très motivés et qui ont mis en valeur leurs singularités, atmosphère conviviale, excellente nourriture, il faut le dire, et puis il faut rentrer : il y a une quelqu’une qui m’attend. L’an prochain ce sera ici, dans le Loiret à Saint-Ay…

- Célia Ibanez -
- Francis Lonnoy -
- Fabrice Schurmans, lauréat du prix Aristophane 2024 -
- Bruno Blanzat -
- Nicolas de Torsiac, lauréat du prix Rosny de la nouvelle -

- Mamzelle qui a trouvé le temps long -

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Peut-être un petit oubli : l'excellent café "saute à l'clinche" de thierry accompagné de quelques bêtises de Cambrai ?

Éric38fr (@ELw38), martien a dit…

Mince, j'ai raté cette expression, « café "saute à l'clinche" » ! C'est que c'est le contraire d'un "jus d'cueuchète", c'est-à-dire plutôt un "tchot noèr à réveiller ch'porion" ? Ou bien plutôt la version enrichie, "inne bistoulle", dopée " àl' g'nièv' " (de Houlle, mais la bouteille n'a pas tenu la convention…).
En tout cas, merci pour ces quelques souvenirs de cette bien belle convention, déjà si lointaine en temps psy !… -- Éric