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jeudi 12 novembre 2015

Exomars : préparation d'un met Franco-Russe

  Exomars est une mission conjointe menée par l'Europe (ESA) et les Russes. Les américains qui avaient pris une participation, se sont retirés à la suite de la montée des tensions et des guerres.
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La mission se conjugue en deux expéditions vers Mars. 
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 En 2016, la charge comprendra un orbiteur et un petit atterrisseur. Exomars Trace Gas Orbiter est un orbiteur développé par l'ESA, et il est prévu qu'il décolle au printemps 2016, sa mission consistera à analyser les gaz composant l'atmosphère martienne, en particulier le méthane dont les précédentes missions ont trouvé des traces irrégulières.
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 Suite aux échecs précédents, la première mission d'ExoMars EDM, rebaptisée Schiaparelli (en l'honneur de Giovanni Schiaparelli qui étudia et permit de connaître la planète Mars comme un monde singulier) doit tester les techniques d'atterrissage sur Mars et ce sera une première pour l'ESA. 
Si l'atterrissage réussit, ExoMars EDM, qui pèse 600kg, aura déjà transmis nombre de données durant la descente et il procèdera à des expériences au sol,  limitées par la durée de vie de ses piles.
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  En 2018, en tenant compte des paramètres de la première mission, la Russie et l'Europe lanceront un Rover, mobile, et un laboratoire (immobile et muni de panneaux solaires, voir ci-dessus l'assemblage plateforme + rover) dans le but de procéder à des analyses biochimiques « fines ». En particulier, le Rover Exomars devrait être capable de forer le sol jusqu'à deux mètres de profondeur et d'analyser les prélèvements à la recherche de traces biochimiques.

  Récemment, l'ESA a rendu public le site d'atterrissage du rover Exomars (2018), il s'agit d'une vaste région déjà visitée par les sondes Viking, Mars Pathfinder et Opportunity. Située à une lattitude d'envirion 26° Nord, près de Chryse Planitia et de Marth Vallis, Oxia Planum est un plateau en altitude, dans une dépression riche en argiles : ces régions où l'eau a coulé par le passé (lors du Noachien, il y a quatre milliards d'années) et les scientifiques se demandent si une vie bactérienne a pu s'y développer, et s'il reste — peut-être — aujourd'hui — des organismes vivants, cachés en profondeur, là où pourrait subsister de l'eau liquide...

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