Paysans dont la simple histoire
Chante en nos cœurs et nos cerveaux
L'exquise douceur de la Loire
Et la bonté des vins nouveaux, (bis)
Allons-nous, esclaves placides,
Dans un sillon où le sang luit
Rester à piétiner au bruit
Des Marseillaises fratricides ?
Refrain
En route ! Allons les gâs ! Jetons nos vieux sabots
Marchons,
Marchons,
En des sillons plus larges et plus beaux !
-
A la clarté des soirs sans voiles,
Regardons en face les cieux ;
Cimetière fleuri d'étoiles
Où nous enterrerons les dieux. (bis)
Car il faudra qu'on les enterre
Ces dieux féroces et maudits
Qui, sous espoir de Paradis,
Firent de l'enfer sur la « Terre » !
-
Ne déversons plus l'anathème
En gestes grotesques et fous
Sur tous ceux qui disent : « Je t'aime »
Dans un autre patois que nous ; (bis)
Et méprisons la gloire immonde
Des héros couverts de lauriers :
Ces assassins, ces flibustiers
Qui terrorisèrent le monde !
-
Plus de morales hypocrites
Dont les barrières, chaque jour,
Dans le sentier des marguerites,
Arrêtent les pas de l'amour ! (bis)
Et que la fille-mère quitte
Ce maintien de honte et de deuil
Pour étaler avec orgueil
Son ventre où l'avenir palpite !
-
Semons nos blés, soignons nos souches !
Que l'or nourricier du soleil
Emplise pour toutes nos bouches
L'épi blond, le raisin vermeil ! (bis)
Et, seule guerre nécessaire
Faisons la guerre au Capital,
Puisque son Or : soleil du mal,
Ne fait germer que la misère.
Chante en nos cœurs et nos cerveaux
L'exquise douceur de la Loire
Et la bonté des vins nouveaux, (bis)
Allons-nous, esclaves placides,
Dans un sillon où le sang luit
Rester à piétiner au bruit
Des Marseillaises fratricides ?
Refrain
En route ! Allons les gâs ! Jetons nos vieux sabots
Marchons,
Marchons,
En des sillons plus larges et plus beaux !
-
A la clarté des soirs sans voiles,
Regardons en face les cieux ;
Cimetière fleuri d'étoiles
Où nous enterrerons les dieux. (bis)
Car il faudra qu'on les enterre
Ces dieux féroces et maudits
Qui, sous espoir de Paradis,
Firent de l'enfer sur la « Terre » !
-
Ne déversons plus l'anathème
En gestes grotesques et fous
Sur tous ceux qui disent : « Je t'aime »
Dans un autre patois que nous ; (bis)
Et méprisons la gloire immonde
Des héros couverts de lauriers :
Ces assassins, ces flibustiers
Qui terrorisèrent le monde !
-
Plus de morales hypocrites
Dont les barrières, chaque jour,
Dans le sentier des marguerites,
Arrêtent les pas de l'amour ! (bis)
Et que la fille-mère quitte
Ce maintien de honte et de deuil
Pour étaler avec orgueil
Son ventre où l'avenir palpite !
-
Semons nos blés, soignons nos souches !
Que l'or nourricier du soleil
Emplise pour toutes nos bouches
L'épi blond, le raisin vermeil ! (bis)
Et, seule guerre nécessaire
Faisons la guerre au Capital,
Puisque son Or : soleil du mal,
Ne fait germer que la misère.
Il est troublant, à relire cette chanson, de penser que Couté ne connut pas la Première Guerre Mondiale : en 1914, il était mort depuis trois ans, et tout indique qu'il en eut l'effrayante prescience... Enfin, il eut la lucidité de voir le destin qui attendait les « Revanchards » et les zêlés de la « Ligne bleue des Vosges ».
Bien que je préfère la version du groupe « P'tit Crème », je n'ai trouvé que la version de Gérard Pierron :
Bien que je préfère la version du groupe « P'tit Crème », je n'ai trouvé que la version de Gérard Pierron :
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