Lancé en 2009, Kepler n'est pas seulement le génie qui eut l'intuition des lois gouvernant les trajectoires des planètes, mais aussi un observatoire astronomique qui observe les étoiles en vue d'observer des planètes. Bien sûr, le but est de recenser des exoplanètes, des planètes orbitant autour d'étoiles lointaines, en espérant ramener dans les filets des planètes :
1°) Pas trop grosses (mais on atteint là les limites de l'observation)
2°) Rocheuses.
3°) Orbitant dans la zone permettant l'existence d'eau liquide en surface.
C'est à dire des planètes candidates à l'apparition de la vie dans des conditions similaires à celles que nous connaissons.
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En pratique, le satellite Kepler observe une zone de 115 degrés carrés (11° sur 11°), contenant 145 000 étoiles, notant les petits écarts de lumière provoqués par le passage d'un objet devant l'étoile (travail réalisé par l'université Boulder, dans le Colorado). Chaque écart est repertorié, mémorisé, et nécessite de nombreuses répétitions avant d'éliminer les causes parasites et mettre en évidence la périodicité du phénomène, le même objet passant avec régularité devant l'étoile. Au début de sa mission, Kepler a repéré des planètes à périodes courtes, donc très proches de leur étoile, mais depuis, il peut commencer à confirmer des planètes à période plus longue, donc plus éloignées de leur étoile...
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Hier, la NASA a annoncé que Kepler a détecté, au voisinage d'une étoile équivalente en taille à notre soleil, une planète cousine de notre Terre, sous le petit nom de KEPLER-452b, c'est la 1030ème planète découverte en dehors de notre système solaire.
Kepler-452b a un diamètre supérieur de 60% à notre terre (environ 10 000 km de rayon), ce qu'on appelle une super-Terre et sa période est de 385 jours autour de son étoile (Mettons qu'il leur a donc fallu trois passages, soit 3 à 4 ans pour confirmer cette nouvelle). Le soleil autour duquel elle gravite est vieux de 6 milliards d'années. Pour en savoir plus, la NASA annonce qu'elle va mettre en œuvre d'autres télescopes : celui de Mont Hopkins (Arizona), et le Keck (sur le Mauna Kea à Hawaï), afin d'affiner la découverte de Kepler et d'observer le système solaire Kepler-452.
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Par exemple :
. Si cette planète était rocheuse
. Si elle avait la même densité que la Terre,
Alors la gravité en surface serait supérieure de 60%, c'est à dire que votre poids serait d'autant augmenté : si votre balance annonce « 70 kg » sur Terre, sur Kepler 452-b, elle annoncerait : « 112 kg »... D'accord, ça fait beaucoup de Si, juste une rêverie en passant...
Pour conclure, la NASA annonce que seules douze exoplanètes entrent dans cette catégorie, d'une taille de une à deux fois celle de la Terre, gravitant près de la zone où l'eau peut exister sous forme liquide en surface. Après, Vénus et Mars y sont également situées. Il faut prendre ce concept avec les réserves qu'il suppose : à savoir une vie similaire à la nôtre : en surface, ou sous les eaux, avec une atmosphère suffisamment épaisse. D'autres planètes pourraient abriter la vie, par exemple sous une épaisse couche de glace, il peut exister un océan liquide entre la banquise de surface et le noyau rocheux... Pour résumer, on ne sait pas grand chose des conditions suffisantes pour l'éclosion de la vie, on sait juste rechercher les conditions les plus proches de celles que nous connaissons.
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