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Le Marxisme et Psychanalyse ont deux points communs : ils analysent toute situation de manière radicale, totale, exclusive, subversive, en un mot, révolutionnaire. Ils font se sentir intelligent, brillant. Ils permettent de donner le sentiment de connaître ce qu'on ne savait pas et procurent un incroyable sentiment de puissance sur un univers qui semblait obscur avant.
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C'est génial, le Marxisme ! C'est génial la Psychanalyse ! Et on se dit qu'on pourrait réaliser une analyse marxo-freudienne, et l'ivresse des hauteurs qui vous guide, vous rend brillant en société, intarissable, et il devient impossible à vos contradicteurs de s'attaquer à vos démonstrations. Vous êtes un mur inattaquable, un prophète, et un meneur, vous n'avez plus que l'embarras du choix.
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Le second point commun au marxisme et au Freudisme, vient de ce que, lorsque vous voulez vous en servir au quotidien pour vous aider à affronter les murs qui vous empêchent de vivre, là l'ivresse vous retombe dessus comme la gueule de bois après une mauvaise cuite : la Psychanalyse et le Marxisme ne servent à rien.
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